• Visitez le site web de l'Université du Burundi
  • Visitez le site web de l'ecoledoctorale
  • Visitez notre page facebook
  • Ku.ziko
  • Se Connecter
  • Acceuil
  • Présentation
  • Auteurs et Oeuvrres
    • Edition 1
    • Edition 2
    • Edition 3
    • Edition 4
  • Galerie
    • Edition 1
    • Edition 2
    • Edition 3
    • Edition 4
  • Nouvelles
  • Appel à textes
  • gallerie

Préface

Lancé en 2014 à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de l’Université du Burundi, le prix littéraire Rumuri en est aujourd’hui à sa deuxième édition. L’événement est en réalité une heureuse occasion dont il convient de se réjouir et d’en féliciter l’initiateur, Monsieur Aminadab Havyarimana. L’on se souviendra qu’encore sur les fonds baptismaux, ce projet tout auréolé de beaucoup de générosité consistait à mobiliser des jeunes auteurs, des talents en herbes pour la plupart, à les convaincre de « se jeter à l’eau » pour produire du texte.

La parution de cette seconde édition vient prouver que, même si des efforts soutenus restent à fournir par les uns et les autres pour répondre à un tel appel à travers diverses contributions, le pari sera un jour gagné. Des indices fiables nous le prouvent dès à présent. En témoigne la trentaine de textes qui ont été rapidement produits pour être soumis au jury de sélection, une preuve en soi tout à la fois d’un engouement et d’une disponibilité en faveur de l’entreprise d’écrire, d’abord pour soi et ensuite pour le plaisir du texte. En même temps, le constat est fait que l’exercice se révèle à la portée de la jeunesse dont une frange semble décidée à mordre au hameçon, entraînée à l’idée génératrice chère au philosophe et sémiologue Roland Barthes pour qui le texte se fait, se travaille à travers un entrelacs perpétuel. Comme lors de la première édition, ce sont les vissicitudes de la vie qui ont servi de toile de fond aux cinq textes sélectionnés et à leurs auteurs.

La nouvelle « N’oublie pas ta promesse… » présentée par Ornella Ngabire est celle d’une femme d’affaires, D. Nsengiyumva surnommée « Ouragan » pour sa haute et tonitruante prestance. Elle refuse de garder trop longtemps dans sa tête de douloureux souvenirs de sa famille sauvagement décimée et préfère s’en remettre à la promesse faite à sa mère de ne jamais se venger. C’est en effet en souvenir de cette parole donnée qu’elle s’obligera de signer un contrat d’affaires avec la personne qu’elle identifie pourtant comme le bourreau de son père et de son frère.

Le second texte s’intitule « Un faux pas ». Cette nouvelle produite par Augustin Bimenyimana s’inspire de l’expérience de plusieurs jeunes qui, préfèrent en faire à leur tête en tournant le dos aux conseils de leurs parents. Le narrateur nous présente ici un jeune homme qui trompe son père analphabète jusqu’à lui extorquer une importante somme d’argent qui servira à l’achat des livres appelés Face Book, Whats App, Tuitter, Viber…. L’aspirant universitaire qui brûle d’envie de découvrir la capitale afin d’y goûter tous les plaisirs mondains ne tardera pas d’y expérimenter, à ses dépens, la philosophie du « carpe diem, carpe horam ». Aussitôt arrivé en ville, il change de vêtements, de coiffure jusqu’à la démarche afin de se départir de cette apparence paysanne qui lui colle sur la peau.

Il ne tardera pas hélas à se retrouver face à son corps trompé par la philosophie et la jeunesse mais également face à une conscience torturée par son ego. Comme pour la parabole de l’enfant prodige, il décide enfin de retourner au bercail, chez son père, de qui il obtiendra pardon.

Yvan Hezagira est auteur de la nouvelle intitulée «Evasion et Péril ». Il exprime un dilemme face auquel se trouve un jeune homme qui vient de perdre son père et qui est recueilli par une bande d’assaillants. Ceux-ci vont l’enrôler et lui font subir une formation de chasseurs d’hommes en même temps qu’ils s’appliqueront à lui formater la mémoire à coup de bâtons et de chanvre.

Comme pour le premier texte de Ngabire, « Evasion et Péril » traduit la situation délicate dans laquelle se trouve le jeune le jour où un de ses supérieurs lui propose de s’évader et de rompre avec cette vie d’atrocités. Se souvenant lui aussi de la dernière parole de son père « ne salis jamais tes mains avec le sang des humains », il optera pour l’évasion après avoir pris soin de déposer les armes et avant d’être réintégré dans la société.

Le quatrième texte s’intitule «Une veuve en désespoir ». Catherine, une institutrice exemplaire de son état, est aussi une mère heureuse de vivre parmi ses enfants. Elle se sent encouragée par les succès scolaires de sa progéniture qu’elle éduque rigoureusement au principe sacro-saint de l’amour du travail. Elle leur rappelle sans cesse « si vous n’étudiez pas très bien, vous n’aurez pas d’emploi, leur répète-t-elle souvent. Etudiez et lisez beaucoup, l’école est un véritable canal d’ascension sociale ».

Gloria, la benjamine de la famille trouve cependant que sa mère en fait trop en leur ressassant à tout bout de champ cette leçon devenue pour elle une véritable obsession. Profitant de la culture de débat instaurée au sein de la famille, ils se fixent en rendez-vous pour en reparler plus amplement. Ce sera un dimanche au retour de Gloria du culte. Hélas, ni le rendez-vous, ni la discussion elle-même n’auront lieu. Toute la famille a attendu Gloria en vain. Catherine, dans le désespoir ira dormir sans la moindre nouvelle de sa fille.

La nouvelle « Pourquoi pas moi » expose une histoire de jalousie entre jeunes filles. Capitoline, depuis son jeune âge, se sait laide, moche et très noire. Cela lui fait de la peine d’autant plus que ses camarades d’école et surtout de classe le lui font méchamment remarquer à travers d’incessantes moqueries à peine voilées. Cette situation la pousse à s’inventer un stratagème qui ne tarde pas à intriguer ses camarades devenues trop curieuses de comprendre « comment une jeune fille aussi laide qu’un corbeau peut elle aussi avoir des copains quand les plus belles filles n’en trouvent pas ».

De sérieuses investigations finissent par révéler que les prétendus succès n’étaient finalement que le résultat de ces machinations. Elle était elle-même l’auteur de ses propres lettres, un pur mensonge dont la découverte la conduit au suicide par pendaison. Un mensonge qui, comme le dit un adage africain, ne dure que le temps d’une rosée.

Félicitations aux cinq auteurs qui viennent de fournir un bel exemple de ce courage si nécessaire pour affronter la page blanche en attendant d’y coucher enfin et avec plaisir, un tas d’émotions, de souvenirs et de représentations qui résident en eux. Il leur a fallu aussi, et ce n’est pas la moindre des choses, chercher et trouver des mots pur le dire ainsi qu’une syntaxe par laquelle tous ces rêves ont été ordonnés.

Souhaitons bon vent à cette aventure du Prix littéraire Rumuri et à son initiateur de qui nous attendons désormais une abondante moisson. Bonne lecture à tous.

Dr Domitien Nizigiyimana,
Professeur à la Faculté des Lettres
et Sciences Humaines à l’Université du Burundi




Inrtoduction

Les textes qui sont publiés dans ce recueil ont été sélectionnés parmi trente-cinq nouvelles proposées au Jury composé de :... Lire la suite

Les auteurs
Inès Ornella Ngabire
Yvan HEZAGIRA
Egide Nikiza
Jean Claude NDAYIRAGIJE
Augustin BIMENYIMANA


Reccueil publié : Téléchargez

Aminadab HAVYARIMANA
Initiateur du Prix Littéraire Rumuri

Suivez-nous sur les réseaux sociaux

Prix Littéraire Rumuri

Ambassade de france au Burundi

Ku.Ziko

Université du Burundi

Université du Burundi












Nos partenaires
Suivez-nous sur les réseaux sociaux

Ambassade de france au Burundi

Université du Lac Tanganyika

Université de Ngozi

Université Polytechnique de Gitega

Université de Mwaro

Gusoma Edition



















Nos Vidéos

Le vidéo n'est pas encore disponible
Remise du prix Littéraire Rumuri du 4 ème édition

Le vidéo n'est pas encore disponible
Remise du prix Littéraire Rumuri du 3 ème édition

Le vidéo n'est pas encore disponible
Inaugiration du Prix Littéraire Rumuri

Le vidéo n'est pas encore disponible Présentation du 1er nouvelles du prix littéraire Rumuri




















Université du Burundi

Nos Contacts:
Avenue de l'UNESCO No 2
B.P 1550 Bujumbura
Tél: (+257) 22 22 20 59
Email:info@ub.edu.bi

Les liens utiles

Site web de l'Université du Burundi

La Direction

.Rectorat
.Le Vice-Recteur
.Secrétariat Général
.Direction des Services Académiques
.Direction de la Recherche et de l’Innovation
.Direction de l’Assurance Qualité
.Direction Financière et du Patrimoine
.Direction des Affaires Sociales

© Université du Burundi . Tous les droits réservés

Email: info@ub.edu.bi